Avec Infini Regret III
Avec Infini Regret III , les guerres de religion 1562 - 1598 Volume III : la bataille de Moncontour 1569
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Moncontour, 1569
La paix de Longjumeau, signée le 23 mars 1568 et qui met fin à la deuxième guerre de Religion, est fragile. En effet, le pouvoir royal ne fait plus confiance au prince de Condé, chef du parti protestant. Quelques mois après sa signature, les catholiques tentent de capturer ce dernier et l’amiral de Coligny par surprise. Le projet échoue et les chefs protestants se rassemblent avec leurs armées à La Rochelle où ils ont trouvé refuge.
La campagne constituant la troisième guerre de Religion débute à la fin de l’été 1568. L’objectif de l’armée royale commandée par le duc d’Anjou, futur roi Henri III, est de s’emparer des villes protestantes situées entre la Charente et la Dordogne. Après une campagne hivernale marquée par les désertions de part et d’autre, le duc d’Anjou remporte le 13 mars 1569 à Jarnac une victoire où le prince de Condé est abattu de sang froid alors qu’il se rendait à un gentilhomme catholique. Coligny lui succède comme chef de l’armée huguenote. Malgré cette victoire, Anjou ne parvient pas à capturer la ville de Cognac. Il n’a pas non plus de troupes suffisantes pour fournir en garnison les villes prises aux protestants.
Le 25 juin 1569, l’amiral de Coligny prend sa revanche en battant les catholiques à La Roche-L’Abeille où Strozzi, colonel général de l’infanterie royale, est fait prisonnier. Il met ensuite le siège devant Poitiers, mais il doit l’abandonner après plusieurs semaines afin de faire face aux troupes catholiques qui manoeuvrent pour tenter de l’isoler de ses bases arrières. Le 3 octobre 1569, les deux armées se font face près de Moncontour.
Se sachant en infériorité numérique, Gaspard de Coligny ne souhaite pas engager la bataille. Mais, au sein de ses troupes, les mercenaires allemands, mécontents de ne pas percevoir leur solde, précipitent le mouvement. Mieux préparées, plus nombreuses et plus lourdement armées, les troupes catholiques repoussent sans grande peine l’assaut des protestants, contraints de se replier en désordre. Bien que brève, à peine deux heures, cette bataille fait entre six mille et dix mille morts ou prisonniers chez les protestants, contre moins de mille chez les catholiques, les soldats suisses de l’armée royale n’épargnant aucun lansquenet en représailles de La Roche-L’Abeille.
Le jeu comporte :
• Deux cartes de format 59 x 41 cm, dont une imprimée au verso
• 216 pions et marqueurs recto-verso prédécoupés
• Un livret de règles et scénarios
• Une aide de jeu en couleur.